jeudi 12 mars 2009

"Le jour où la terre..."

jeudi 26 mars, 18h30-20h30, inha : jacques perconte contre les machines, tout contre...

"Le jour où la terre s'arrêta... Contre la fuite en avant des hommes dans les technologies, dans des espaces de plus en plus complexes et dangereux, contre la fougueuse nature prométhéenne d'une partie de l'humanité, contre la menace de l’homme sur la nature, la science-fiction expose comme seule chance pour nous, l'arrêt : l'arrêt des machines, la fin de l’automatisation, la coupure de l'électricité... Pour laisser l'homme face à sa fragilité réelle, en prise directe avec l’univers."



"je crois que le mot déclencheur a été opéra. j’ai commencé à écrire une espèce de spectacle, une mise en scène d’une série de projets qui serait une pièce à part entière.


durant tout le temps de la séance : des projections de vidéos, de site webs, des diaporamas s’enchaînant ou apparaissant en même temps sur différents canaux de diffusion. de petites performances musicales électroniques accompagnent, se superposent de temps en temps aux bandes sons des films.

j’imagine une pyramide de tables au centre de la pièce où seraient installées toutes les machines au premier niveau, quelques appareils au second et tous les vidéoprojecteurs au troisième. les projections se feraient sur les murs et au plafond.

je pense présenter au moins une vingtaine de pièces, la plupart partiellement. elles seront liées (mélangées) les unes aux autres par une écriture spécifique. l’idée est de scénariser l’histoire et l’espace, autour des ambiguïtés et des questions écologiques que pose la technophilie à un créateur d’images et de performances numériques"



né en 1974 à grenoble, jacques perconte est un artiste plasticien qui travaille la pensée, l'écriture, la couleur, l'imaginaire et la politique. il joue avec l'informatique empirique, la complexité décomplexée, la magie et l'image…

son site est le plus visité des sites d’artistes en france

« jacques perconte pratique la photographie, la vidéo, la création numérique et la musique ; il explore les ressources conjuguées du corps, du paysage et de la couleur détachés d'une inscription limitative et contraignante. caractérisée par l'altération programmée, par la puissance entraînant toute production dans la tension d'un flux constamment renouvelé, son œuvre est avant tout destinée à être vécue, partagée dans une expérience à la fois ouverte, mouvante et resserrée. son sens réside moins dans les forces qui s'y dépensent que dans les états affectifs suscités. il ne consiste pas en la cohérence issue d'une structure unifiée, mais dans l'énergie d'une déambulation intime s'offrant à l'imagination en changeant constamment la nature de sa focalisation.» didier arnaudet, art press, mai 2008, n°345.

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